En cultivant sa différence, le Crédit Mutuel s’appuie sur ses valeurs humanistes pour accompagner le secteur associatif.

Sans doute y-a-t-il un défi à prétendre qu’une banque peut être solidaire. Pourtant, cette banque existe bel et bien en cultivant ses valeurs humanistes. On pense évidemment à un établissement implanté localement, très proche de ses clients, mais on doit à la vérité de révéler qu’il s’agit aussi d’une grande banque bien solide... et surtout qu’une part de ses clients ne sont pas seulement des clients mais des sociétaires. Et que cela change tout !

Sa nature mutualiste, son idéal du partage et sa recherche du bien commun lui confèrent un lien privilégié avec tous les acteurs de l’économie sociale et solidaire. Banque privilégiée des associations, plus d’une sur quatre1 l’a choisie pour partenaire. Elle est aussi la première par la part de budget2 géré du secteur associatif.

femmes cuisine groupe
Crédit photo : ©Getty Images

Sa différence tient dans sa volonté de faire rimer solidarité avec modernité. Deux principes qu’elle conjugue dans le monde associatif dont la vitalité dépend toujours du respect de valeurs humaines, de la proximité mais aussi de l’adaptation à de nouveaux impératifs : digitalisation, transition énergétique... Le Crédit Mutuel l’a compris et apparait comme une combinaison naturelle de deux mondes : d’un côté, la banque française la plus solide selon le classement de la Banque centrale européenne, et de l’autre celle qui propose des livrets solidaires dont les intérêts sont reversés à certains types d’associations.

Faire rimer performance et valeurs de solidarité lui confèrent un statut à part, qui s’adapte en tous points au monde associatif. Pas d’actionnaires, pas de capitaux dans les mains de puissants investisseurs, mais 8,6 millions de clients-sociétaires qui participent à la gouvernance.

La réussite tient dans le développement de ce modèle aux antipodes du système bancaire capitaliste. L’idée fondatrice date de 1846 lorsqu’en pleine disette, Frédéric-Guillaume Raiffeisen, bourgmestre d’un village de Rhénanie, crée une « Association pour le pain » en mettant en commun le blé des paysans pour nourrir la population. Six ans plus tard, il crée une association charitable qui accorde des prêts. Aujourd’hui, l’état d’esprit et les principes demeurent identiques : humanisme, bénévolat, non-centralisation, gouvernance participative... Dans chacune des 2 000 caisses locales du Crédit Mutuel, les clients-sociétaires participent aux assemblées générales selon le principe démocratique : une personne, une voix ; sans lien avec le montant du compte en banque ou l’ancienneté. Les clients-sociétaires sont invités à participer aux assemblées générales de leur caisse, et élisent des représentants qui en deviennent les administrateurs bénévoles.

groupe volontaires discutent
Crédit photo : ©Getty Images

L’ancrage « ultra local » des caisses leur permet de répondre aux clients du terrain et aux problématiques du développement régional. Au niveau national, l’organe central au statut d’association « loi 1901 », exerce un contrôle sur les caisses et en défend les intérêts. Dans cette logique, il a créé en 2009, Associathèque, une formidable boite à outils et mine d’informations constamment mise à jour à la disposition des associations. Elle constitue un élément fort d’un large dispositif dédié aux associations. Le Crédit Mutuel œuvre à plusieurs niveaux, d’abord à travers des partenariats nationaux comme le fonds de dotation Rural’Mouv de Familles rurales, la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF), l’UGSEL ou le Réseau national des juniors associations (RNJA). Il est également partenaire de l’UNIOPSS, acteur majeur dans l’accompagnement du secteur sanitaire, social et médico-social, et de l’UDES qui fédère les structures employeuses de l’ESS.

Cependant l’essentiel réside dans l’accompagnement des associations de toutes tailles et de toutes natures – sportives, culturelles, sociales, éducatives... – dans toutes les phases de leur vie. De la création à leur développement en passant par l’adaptation aux sujets d’actualité, de la digitalisation de la comptabilité à la collecte de dons, à l’aide à la « survie » des associations par la prise en compte de la responsabilité civile des dirigeants, du financement de projets jusqu’à l’équipement bancaire... son implication dépasse le cadre d’un simple soutien pour devenir un véritable partenariat. Ainsi, les chargés de clientèle et les experts associatifs peuvent donner des conseils pour organiser des événements, recruter des bénévoles ou des salariés, faire connaitre des actions. La qualité de la relation avec les clients a déjà été récompensée. Celle de la relation avec les associations se vit quotidiennement. Preuves à l’appui.

Accompagnement, solidarité, inclusion, adaptation… le Crédit Mutuel montrerait-il la voie d’une économie plus humaine pour demain ?