
Si le Crédit Mutuel compte 550 000 organisations à but non lucratif parmi ses clients, c’est grâce à sa proximité avec le monde associatif, et à l’accompagnement qu’il met en pratique dans la vie quotidienne des associations.
Un accompagnement au plus près
« Notre modèle d’organisation et de gouvernance avec nos clients-sociétaires élus, qui intègrent les conseils d’administration de nos caisses locales, nous rend particulièrement crédibles auprès des associations, estime Nicolas Frouin, délégué départemental de Vendée pour la Caisse fédérale du Crédit Mutuel Océan. Nous les accompagnons, quel que soit leur taille ou leur domaine d’activités, aussi bien dans le sport ou la culture que dans le secteur social. Notre soutien passe aussi par des « enveloppes solidarité » remises aux personnes en difficulté. Nous avons par exemple organisé un appel aux dons abondé par le Crédit Mutuel pour accompagner 56 enfants en situation de handicap. Nous accompagnons SOS Femmes Vendée qui aide des femmes victimes de violences conjugales et d’accidents de la vie. Nous avons aussi répondu par une participation concrète à « L’outil en main », qui favorise l’inclusion des jeunes par des retraités de l’artisanat en leur apprenant un métier ».
En Vendée, le Festival Poupet fournit un exemple intéressant d’accompagnement du Crédit Mutuel dans le domaine culturel. « C’est une fête de village qui a bien grandi, explique Nicolas Frouin. Elle vit maintenant grâce à ses 400 bénévoles et attire 120 000 spectateurs chaque été. Nos salariés viennent donner des coups de main à titre bénévole, et nous participons avec plaisir au rayonnement de cet événement intergénérationnel. De fait, nous sommes organisés pour accompagner les très grands festivals (Les Francofolies de La Rochelle par exemple) et aussi pour donner les moyens à nos caisses locales d’être aux côtés des festivals ou des soirées de concert beaucoup plus modestes parce qu’elles sont capables de fédérer énormément localement ». Les premiers contacts avec une association partent le plus souvent d’une relation bancaire, et très vite apparaît l’utilité pour le territoire, par le développement et le lien social qu’elle va créer.
« Nous sommes un acteur économique de proximité sur un territoire, et sommes utiles par les moyens financiers et matériels que nous pouvons lui consacrer. Il arrive assez souvent qu’un des membres de l’association fasse partie de nos conseils d’administration. Cette alchimie se déroule plutôt bien, parce que quand on sait qu’une association est dynamique, avec une équipe dirigeante qui va relever des défis intéressants, on a d’autant plus envie de s’engager ».
Le Crédit Mutuel Océan dispose d’un réseau dédié qui s’appuie souvent sur les responsables d’agence.
« Ce sont les interlocuteurs privilégiés du monde associatif, poursuit Nicolas Frouin. Ils développent toute une gamme de services ». De plus, le site Associathèque, grande boîte à outils réactualisée en permanence avec des conseils d’experts, complète cet accompagnement au quotidien pour toutes les phases de la vie d’une association.
Un accélérateur d’inclusion et de solidarité
« Nous sommes au plus près des problèmes locaux, déclare Constant Reibel, président de l’Union des Banques alimentaires du Grand Est et président du conseil d’administration de la Fédération française des Banques alimentaires. Au plus près des personnes dans la précarité et donc en mesure de réagir le plus rapidement possible. C’est là, le parallèle avec le Crédit Mutuel. L’an dernier, par exemple, j’ai pu fédérer l’ensemble des caisses du Crédit Mutuel du Bas-Rhin, qui ont participé au financement pour l’acquisition d’un camion de 60 000 euros destiné à la Banque alimentaire du département ».
Les 79 Banques alimentaires réparties sur tout le territoire national soutiennent 2,4 millions de personnes en difficulté à travers 6 029 associations partenaires. Elles regroupent 7 400 bénévoles (120000 le jour de la grande collecte de novembre) et 600 salariés, dont un bon nombre bénéficie de contrats aidés, de contrats d’insertion qui débouchent notamment sur les métiers de la logistique.
Laurence Champier, directrice fédérale des Banques Alimentaires tient à souligner le niveau de participation particulièrement élevé du Crédit Mutuel : « C’est la première entreprise qui nous aide à hauteur de 5 millions d’euros.
Le Crédit Mutuel nous a entendus parce nous demandions de l’argent dans un but précis, celui d’aider les Banques alimentaires sur tout le territoire. Nous sommes une plateforme logistique solidaire alimentaire avec 600 camions et des centaines de milliers de mètres carrés d’entrepôts et de chambres froides. Tout cela fonctionne avec des énergies dont les coûts ont augmenté avec l’inflation. Le Crédit Mutuel nous aide à la fois à apporter une aide alimentaire de qualité à toutes les associations partenaires et à soutenir les producteurs locaux puisque la Banque alimentaire achète la moitié des produits localement. C’est vraiment une économie circulaire vertueuse ».
« De plus, les associations qui n’ont pas de locaux pour recevoir leurs adhérents peuvent ouvrir une boutique digitalisée pour vendre leur « goodies », leurs textiles, ajoute Stéphane Rabecq. Et tout cela pour un coût zéro, sans aucune commission sur les paiements. Les bénévoles se libèrent ainsi de tâches fastidieuses pour se consacrer à l’activité de leur association ».
Une simplification et une modernisation par la digitalisation
L’accompagnement des associations s’étend aussi aux usages digitaux. Stéphane Rabecq, respon- sable animation commerciale et marchés au Crédit Mutuel Maine-Anjou, Basse-Normandie, incite les associations à franchir le pas.
« La digitalisation concerne toutes les associations, à commencer par les plus petites comme un club de pêche à la ligne de 30 adhérents, jusqu’à certaines grandes organisations comme la Fédération Française de Tennis qui a choisi le Crédit Mutuel comme unique intervenant pour toutes les opérations de collecte de cotisations et de centralisation de ses différentes associations affiliées. Autre exemple avec La Marche des roses, association qui, pendant Octobre rose, organise des campagnes de sensibilisation contre le cancer du sein. Elle est passée du tout physique au tout digital. Auparavant, il fallait se rendre à tel endroit à telle heure pour s’inscrire. Maintenant, les adhérents s’inscrivent en ligne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Lorsqu’on commence à parler digitalisation à une association, elle comprend très vite tous les avantages qu’elle peut en retirer. Une plateforme numérique permet par exemple des inscriptions et le paiement des cotisations par internet, édite les bulletins d’adhésion, sécurise les flux en évitant au trésorier de pointer les chèques et les remises d’espèces ». Cette plateforme permet également de lancer des appels aux dons, ou du crowdfunding, et de gérer des événements, la billetterie d’un événement et peut même, en cas d’annulation, effectuer automatiquement les remboursements.
